Abbaye : Au Moyen-Age, les Ducs encouragent l’établissement d’abbayes en les dotant de terres car l’agriculture procure alors la majeure partie des revenus. Par la suite, ces possessions seront petit à petit confisquées par les Seigneurs grâce à l’institution de l’avouerie « Vogt » par laquelle les organisations religieuses s’en remettent à un notable de l’administration de leurs biens.
À Saasenheim, on trouve trace des possessions des abbayes de Munster « im Gregoriental » en 759, de Wissembourg en 780, Lorsch en 889, Marmoutier « Mauersmünster » en 1127, Ettenheimmünster en 1225, Commanderie St Jean de Rhinau en 1283, 1692, 1709 et 1758, St Etienne de Strasbourg en 1301, 1326, 1665 et 1740, Sainte Catherine de Brisach en 1576, Marienau en 1578 et 1693, Eberheimsmünster (Ebersmunster) en 1607, 1657 et 1683.
Allmende : communaux (parcelles appartenant à la commune) où pouvaient paître l’ensemble du bétail de la communauté villageoise.. Le nom subsiste au cadastre, dans l’enclave de Linkenheim « Herrenallmend, Linkenallmend » probablement parce que ces terres laissées à l’abandon suite à la disparition du village ont été reprises par la communauté villageoise de Saasenheim.
Andlau (seigneurs d’) Ils ont été en possession d’une partie du « finage » de Saasenheim à la suite du mariage en 1377 d’Henri d’Andlau avec Clara von Raedersdorf dont la famille avait été possessionnée par les Habsbourg. Il subsiste de cette possession un témoin : les armoiries du village dont les couleurs « d’or… à la bordure de gueule » sont celles de la famille d’Andlau., d’après une borne de 1736 retrouvée sur le ban du village.
Antoine (Saint … de Padoue) : saint patron de la chapelle de Linkirchlein, interdite en 1760 et détruite en 1763 car dans un état d’abandon qui la rendait dangereuse. La plupart des matériaux réutilisables ont servi à la construction de l’église de Schoenau. La statue de Saint Antoine est conservée dans l’église de Saasenheim.
Armagnacs : ou écorcheurs « Schindler » nom que le peuple déforma en « Arme Gecken » pauvres hères. Mercenaires non employés qui subsistaient en pillant les campagnes.
Le 8 septembre 1444, les Armagnacs recrutés par le Duc d’Autriche pour combattre les Suisses et qui n’étaient plus soldés détruisent entièrement Saasenheim et tous les villages autour de Marckolsheim. Ils étaient commandés par le futur Louis XI.
Bilger (restaurant) : restaurant situé au 10, rue de Schoenau et fermé définitivement depuis 1972.
A la déclaration de guerre en 1939, son propriétaire, Bilger Albert est resté au village à la tête du personnel de « sauvegarde » lors de l’évacuation en Dordogne. Assurant un gardiennage et s’occupant du bétail laissé sur place, la sauvegarde prend ses repas au restaurant. En mai 1940, lors de l’invasion, elle rejoint le reste des habitants à Salignac et Cazoules.
En 1944, le restaurant abrite le P.C. de la 198° Division d’Infanterie allemande du général Schiele durant les mois de décembre 1944 et janvier 1945. Le 7 janvier 1945, cette division participe aux côtés de la brigade blindée « Fedherrnhalle » à l’offensive « Sonnewende » qui vise à reprendre Strasbourg. Elle sera stoppée par la Brigade Alsace-Lorraine commandée par André Malraux à Krafft (destruction du pont sur le canal d’alimentation de l’Ill).
Bote : appariteur chargé entre autres d’annoncer les nouvelles et publications officielles.
Cartouche : gravure pratiquée sur un des poteaux des maisons à colombage comportant le nom des propriétaires et la date de construction de l’édifice.
Cazoules : Un des deux bourgs de Dordogne où les habitants de Saasenheim ont été évacués lors de la déclaration de guerre le 1° septembre 1939, comme tous les habitants des localités situées entre le canal du Rhône au Rhin et le Rhin.
Chanvre : à Saasenheim poussait un chanvre de très bonne qualité qu’il fallait impérativement récolter à la mi-août. Le rouissage se faisait dans des trous d’eau (Hanfloch) le long de l’Ischert puis, après séchage sur les prés communaux, on procédait au broyage et au teillage avec la » Hanfknatsch « .
Vers 1886, M. Waltsburger Achille construisit une chanvrière rue des vignes où toutes les opérations pour obtenir la fibre étaient regroupées. Les ruines du bâtiment ont été rasées en 2000.
La culture du chanvre cessa en 1914.
Chapitre rural de Rhinau : subdivision ecclésiastique de l’évêché de Strasbourg dont faisait partie la paroisse de Saasenheim. A sa tête, un des curés en était l’archiprêtre. De 1772 à 1778, c’est le curé Haenner, curé de Saasenheim qui a exercé ces fonctions ce qui valut à la paroisse l’organisation d’un définitoire en 1773 afin de codifier les nouveaux statuts du chapitre.
Château (le … des Schoenau) : château construit au centre du village à l’emplacement de l’actuelle maison de Jean-Pierre Marx par les Seigneurs de Schoenau qui y adjoignent une chapelle dédiée à St Népomucène en 1749.
La chapelle a été détruite en 1801 et le château quelques temps après. Seuls les poteaux du portail ont subsisté jusqu’au milieu du XX° siècle.
Dîme : « Zehnt » portion de la récolte donnée à l’église par les paysans : elle représente 1/12 ou 1/20 de la production des grains.
« Dinghof » : cour colongère. Ensemble de terres relevant d’un Seigneur foncier. Les tenanciers se réunissent régulièrement pour payer les redevances, pour régler les affaires les concernant etc.
En 1301, le couvent de femmes St Etienne de Strasbourg, possède un Dinghof à Saasenheim dont l’administration sera confiée en 1326 à Henri de Schoenowe en paiement de sa charge de maître d’hôtel à la cathédrale de Strasbourg.
1° Division de français libre : après la libération du village par le 2° groupe de Tabors marocains le 2 février 1945, la 1° DFL a été la première unité française à s’installer à Saasenheim. Elle y restera quelques semaines, repoussant à Schoenau des attaques menées par de petits groupes d’Allemands qui traversaient le Rhin de nuit pour effectuer des coups de main.
14° Division d’infanterie : stationnée en Haute-Alsace avant la 2° guerre mondiale, cette unité s’entraîna souvent le long du Rhin lors de la construction de la ligne Maginot. Les villageois se souviennent des bivouacs dans les fermes et leurs lots d’histoires courtelinesques.
École : Acquisition de la maison Bauer (située sur l’actuelle place de la mairie) pour le service des écoles en 1855 et transformation en école de garçon. L’école des filles se trouvait à l ’emplacement de l’actuelle remise des pompes. Les deux constructions ont été remplacées par une école unique à deux classes avec un bureau et une salle de réunion pour la mairie en 1929.
En 2002, la mairie est transférée dans la propriété Waltsburger rénovée et l’école occupe l’ensemble du bâtiment construit en 1929.
Église : La première mention d’une église à Saasenheim remonte à 1317 quand l’archevêque de Bâle donne l’autorisation de construction d’un tel édifice. Il devait s’agir d’une grosse chapelle qui s’est révélée trop petite avec l’accroissement de la paroisse. En 1648, un clocher qui servait de chœur est construit à l’est avec une sacristie dans son prolongement. En 1754, la nef est agrandie. En 1892, le clocher actuel faisant porche est construit à l’ouest de la nef et le chœur actuel avec la sacristie attenante remplacent l’ancien clocher à l’est. En 1900, le presbytère, depuis réaménagé en logements sociaux, est construit. En 1954, le clocher est consolidé et en 1990, le parvis devant l’église est aménagé.
L’église renferme un orgue Bergänzel, un triptyque et des autels offerts semble-t-il par Régine de Schoenau.
Schoenau dépendait de la paroisse de Saasenheim jusqu’en 1820. La paroisse catholique de Sundhouse dépend toujours de Saasenheim.
« Fuedergang » : dans l’écurie, couloir à fourrage où était entreposé le fourrage journalier.
Garde (rue de la): Il y avait une petite maison pour le Corps de garde avec remise des pompes à l’entrée de cette rue, juste à côté de la maison Waltsburger, devenue la mairie actuelle.
Des gardiens d’oies et de cochons qui faisaient paître les animaux des particuliers à la Gansaweit ou à la Sauweit y étaient logés gratuitement par la commune.
Le Corps de garde est l’ancêtre de notre Corps de sapeurs-pompiers.
« Golpermaene » : variété locale de pomme
Groupe de Tabors marocains : Unité de supplétifs indigènes recrutés avec femmes et enfants parmi les tribus du Maroc. Guerriers rustiques et craints par les Allemands depuis leurs faits d’armes en Italie, ils sont organisés en Goums (compagnie) Tabors (bataillon) Groupe de Tabors (Régiment) C’est le 2° groupe de Tabors qui libère Saasenheim le 2 février 1945, ne s’arrêtant qu’un court instant à la mairie avant de repartir vers le Rhin.
« Hanfloch », « Hanfknatsch » : voir chanvre
Haussen : village du pays de Bade où s’est réfugié le vicaire Boehler, curé de Saasenheim chassé par la révolution française. Anton Weiler, instituteur du village y a emmené les jeunes pour qu’ils reçoivent la première communion, ces rites étant interdits en France.
Heidt (Camille) Ancien instituteur et secrétaire de mairie du village, M. Heidt était en outre organiste de l’église. Son nom a été donné à la salle communale créée dans l’étable de la propriété Waltsburger (1995), rachetée par la commune pour y transférer la mairie.
ID (198ème Infanterie Division) : division d’infanterie allemande qui s’est installée dans le village en décembre 1944 avec son PC rue de Schoenau. Le général Schiele commandant la division habitait rue des vignes dans une maison détruite par un bombardement allié.
Cette division a participé à l’offensive Sonnewende le 7 janvier 1945 pour reprendre Strasbourg.
Inondations : Avant la construction du grand canal d’Alsace dans les années 60, le Ried était une zone inondable. Les inondations les plus graves ont eu lieu en 1641, 1740, 1801 et le 18 septembre 1852 où 6 maisons de la rue de Schoenau ont été détruites. Une souscription à l’initiative du préfet a permis de reconstruire ces maisons sur une prairie du nom de « Haegel ». Ces maisons, toutes construites sur le même modèle ont pris le surnom de « maisons Napoléon » ou « Wasserhiesel ».
(Saint) Jean Baptiste : patron de la paroisse de Saasenheim à qui l’église du village est dédiée.
Saint Jean (Commanderie) : Les johannites ont installé une commanderie à Rhinau. Ils se sont illustrés durant le haut Moyen-Age en ouvrant un certain nombre de léproseries dans le Ried : Neunkirch sur le ban de Friesenheim, Ritzenheim, village disparu rattaché à Bindernheim et Borenheim, village disparu rattaché à Artolsheim.
« Kantzig » : feu de la St Jean traditionnellement érigé par les conscrits. Depuis quelques années, faute de jeunes en nombre suffisant, cette tradition a été reprise par le football-club de Saasenheim.
Kaepfergraben : ruisseau qui prend sa source au lieu-dit « Schwamm » au centre du village et rejoint l’Ischert à Linkirchlein. A l’époque romaine, il devait alimenter en eau la villa dont on a retrouvé des restes dans ce village disparu, comme en témoignent les fragments de tuyaux mis à jour.
« Linkenfeld » : enclave de Saasenheim dans le ban communal de Sundhouse, provenant du rattachement du ban de Linkenheim à Saasenheim lors de la disparition de ce village, les deux villages appartenant à la famille de Schoenau alors que Sundhouse appartenait aux Waldner.
Mairie : Le bâtiment abritant la Mairie-école a été construit en 1929. Au centre du bâtiment, la partie mairie est composée d’un bureau pour le Maire et le secrétaire de mairie et d’une salle de réunion dans laquelle le secrétariat a débordé au fil du temps.
En 1989, la commune achète une ferme en face de la Mairie à M. et Mme Lepoutre. Connue sous le nom de « propriété Waltsburger » elle sera transformée par Habitat d’Alsace en logements aux étages (2001) et par la commune en Mairie au rez-de-chaussée (2002).
Maginot (ligne) En Alsace, la ligne Maginot n’offre pas le visage de forteresse imprenable qu’elle possède en Lorraine. Le faible profondeur du dispositif, la présence de la nappe phréatique près du sol n’ont permis que la construction de casemates peu enterrées sur la ligne principale de résistance (LPR) le long de la RN 468. Cette ligne a été complétée par une ligne avancée le long du Rhin, équipée de blockhaus à un tireur de fusil-mitrailleur – les blockhaus Garcherie- du nom du Général commandant la 8ème Armée qui en avait ordonné la construction et une ligne arrière le long du canal du Rhône au Rhin.
En juin 1940, les Allemands réussiront à percer cette ligne lors de l’offensive « kleiner Bär » à partir des points de passage de Rhinau, Schoenau-Weissweil, Marckolsheim et Brisach.
Népomucène (Saint) : En 1749, une chapelle a été construite dans l’enceinte du château des seigneurs de Schoenau au centre du village et dédiée à Saint Népomucène. Cette chapelle a été détruite avec le château en 1801. La statue de saint Népomucène est conservée dans l’église de Saasenheim.
Oberdorf : partie supérieure du village située vers Richtolsheim.
Ordre de St Jean : La commanderie de Rhinau possédait des biens à Saasenheim depuis 1283, date à laquelle Elisabeth Rinderin et ses enfants échangent une maison reçue de la maison teutonique d’Andlau contre une maison à Rhinau.
Peste : épidémies venant d’Italie et de Suisse et qui ont ravagé l’Alsace à plusieurs reprises au cours du Moyen-âge, faisant disparaître de nombreux villages dont le ban fut rattaché à celui d’un village voisin ayant survécu. Tel pourrait être le cas de Linkenheim dont le ban forme toujours une enclave dans le territoire de Sundhouse mais qui dépend désormais de Saasenheim.
Les épidémies les plus dévastatrices sont celles de 1349 qui faucha 1/3 de la population alsacienne, 1358, 1365, 1381, 1427 et 1438.
Le souvenir de ces grandes épidémies perdure dans la dénomination de certaines planches cadastrales comme « Schelmengarten » de « schelm » = peste ou épidémie.
Quetsche : Fruit typique de l’Alsace. A Saasenheim les quetschiers occupaient la place d’honneur dans les vergers qui entourent le village. Le schnaps fabriqué à partir de ce fruit servait tout au long de l’année comme médicament, boisson conviviale ou exhausteur de goût pour la pâtisserie.
RAD : « Reichs Arbeits Dienst » service paramilitaire obligatoire qui précédait le service armé proprement dit. L’emblème était la bêche « Spaten ».
« Raedersdorf » : Famille noble ayant reçu des titres de propriété à Saasenheim de la part des Habsbourg. Lors de son mariage en 1377 avec Henri d’Andlau, Clara von Raedersdorf lui apporta en dot ces terres. Les armoiries de Saasenheim, créées à partir d’une borne délimitant ces possessions, reprennent les couleurs des d’Andlau « d’or à la bordure de gueule ».
Ramstein : En 1437, Lutold, chevalier et Thomas de Ramstein sont admis avec Erhardt et Georges de Schönau en participation des fiefs de Rappolstein, dont les villages de Saasenheim et Linkenheim. Une bataille juridique entre les deux familles pour récupérer la propriété des lieux a connu son épilogue en 1499 lorsqu’un jugement du tribunal de la noblesse de Basse-Alsace confie le village aux Schoenau.
Rappolstein : (Ribeaupierre) Seigneurie dont le fief était centré sur Ribeauvillé et dont le premier Sire, Egelolphe, apparaît comme bienfaiteur de l’Abbaye de Pairis en 1178. Saasenheim a fait partie des possessions de Rappolstein de 1244 jusqu’à la révolution. Le village, ainsi que Linkenheim et Schoenau sera donné en fief aux Sieurs de Schoenau en 1360.
Rinette : variété locale de pomme.
Salignac : Bourg de Dordogne où une partie des habitants de Saasenheim s’est réfugiée en 1939, après l’évacuation du village situé en zone des opérations.
Sauvegarde (la) : équipe d’hommes, sous la présidence de Bilger Albert, restée sur place après l’évacuation du village en septembre 1939 afin de faciliter l’installation des militaires, expédier les affaires courantes et surveiller les maisons vides.
Schoenau (Sieurs de) : Propriétaires de Saasenheim avec Linkenheim et Schoenau de 1360, date à laquelle ils reçoivent ces villages en fief des Seigneurs de Rappolstein jusqu’à la révolution française.
« Schofsnaase » : variété locale de pomme.
Schwamm (la) : source du ruisseau du village -« s’Bachel » – « Kaepfergraben » située au centre du village. Elle était alimentée par le Lettwaschgraben qui longeait l’actuelle rue des pierres.
« Sonnewende » : nom donné par les Allemands à l’offensive déclenchée le 7 janvier 1945 depuis la poche de Colmar pour reprendre Strasbourg. La brigade blindée « Felherrnhalle » et la 198 ID dont le PC du général Schiele se trouvait dans le village ont progressé jusqu’à Kraft où la brigade Alsace-lorraine du Colonel Malraux réussit à les arrêter en faisant sauter le pont sur le canal.
Steibreit : nom de la parcelle où se trouvent les terrains de football et la salle polyvalente. Longtemps propriété de l’hôpital de Rhinau, elle a été rachetée par la commune en 1977.
Tabors (2ème groupe de … marocains) : unité de supplétifs marocains de la taille d’un régiment, engagée dans la première Armée française et qui a été la première à entrer dans le village le 2 février 1945. Après une courte halte à la mairie, elle a poursuivi en direction du Rhin.
Tramway : Le tramway de Strasbourg se prolongeait jusqu’à Marckolsheim mais ne passait pas dans le village car il s’éloignait de la RN 468 pour rejoindre Sundhouse afin d’établir l’interconnexion avec le « Riedbännle » de Sundhouse à Sélestat.
« Trente ans » (guerre de ) : Le conflit s’est allumé en Bohème en 1618 suite à l’opposition entre princes acquis à la réforme et les Habsbourg. A partir de 1632, les Suédois laisseront un souvenir impérissable de cruauté et de brutalité à travers toute l’Alsace. En 1635, la France prend la place de la Suède et s’implante durablement dans notre région.
En 1637, la compagnie de Colmar pille et détruit Saasenheim. Le Comte de Rappolstein en est dit-on mort de chagrin.
« Unterdorf » : partie basse du village, en direction de Strasbourg, par opposition à « Oberdorf ».
« Vogtey » : Avouerie Institution qui consiste à confier à un seigneur la défense des intérêts temporels de l’église.
En 1326, Henri de Schoenowe reçoit, pour paiement de son office de maître d’hôtel à la cathédrale de Strasbourg, la Vogtey de la cour St Etienne de Strasbourg. En 1665, un de ses descendants, Johann Dietrich rachètera cette Vogtey au couvent.
« Waldkirch » : ville du Pays de Bade où sont déposées les archives de la famille de Schoenau, retirée sur la rive droite du Rhin depuis la révolution française..
Wagner Jean : Originaire de Rhinau et chef des paysans révoltés du Ried durant la guerre des paysans (1525) Après avoir mis à sac l’abbaye d’Ebersmunster où il installe son PC, il trouve la mort à la bataille de Scherwiller où les paysans se font massacrer par le duc Antoine de Lorraine. Saasenheim avait été un temps le PC des paysans révoltés du Kaiserstuhl avant leur ralliement aux bandes du Ried.
Westphalie (traité de) : traités mettant fin à la guerre de trente ans signés à Munster entre la France et l’Empereur et à Osnabrück entre l’Empereur et les Suédois. Ils marquent le début de l’implantation française en Alsace.
Yaya (les) : surnom donné aux habitants du village réfugiés à Cazoules et Salignac en 1939 durant » la drôle de guerre » par les autochtones en raison des difficultés de compréhension de certains Alsaciens qui parlaient très difficilement le Français et répondaient par Ya-ya aux questions
« Zehnt(e) » : voir dîme.